The Thief of Bagdad


Ce matin je suis allée voir sur grand écran “Le voleur de Bagdad”.
Il s’agit de la version produite par Alexandre Korda en 1940 avec à la réalisation, entre autres, Michael Powell.

J’avais un souvenir enchanteur de ce film que j’avais vu toute petite. J’avais gardé une image onirique de ce film, autant exotique et merveilleuse que floue et diffuse.
Ce film est impressionnant non pas pour l’histoire qui n’est rien d’autre qu’un conte de fée pour enfant, mais pour certaines images qui sont à couper le souffle.
Et puis j’adore ce genre de film, exotique à souhait, avec cette musique “hypnotique” qui vous lance dans l’aventure !

Imaginez vous que je suis arrivée et qu’il n’y avait absolument personne ni au guichet ni ailleurs. Ne voulant pas louper le début du film qui avait déjà commencé je me suis laissée guidée dans les couloirs en entendant cette musique “enchanteresse” (qu’il n’est pas souvent donné d’écouter) et me suis laissée attirée par elle : c’était magique !
(j’ai ensuite payé ma place en sortant du cinéma …..)

Les effets spéciaux sont impressionnants, notamment la scène dans la toile d’araignée.



C’est Walter Percy Day (qui avait aussi travaillé sur le Narcisse noir : plan de la vue en contre plongée du clocher dans la vallée) qui a désigné la scène d’escalade sur le grand bouddha (laquelle a dû inspiré Hitchcock quelques années plus tard pour North by Northwest quand Cary Grant escalade le mont Rushmore ….)




http://www.walterpercyday.org/filmeng.html

Enfin, la scène où la danseuse aux 6 bras tue d’un coup de poignard le père de la princesse. Son costume pourrait très facilement inspiré Nicolas Ghesquière chez Balenciaga …. :



Ce film existe (évidemment) en CRITERION.
A voir et à revoir donc.
http://www.imdb.com/title/tt0033152/


Pourquoi le futur n'a pas besoin de nous

Ce texte de Bill Joy a changé ma vision du futur.
Je l’ai lu il y a quelques années de cela et c’est sans doute le texte dont je recommande le plus régulièrement la lecture.

Voici la version en anglais :
http://www.wired.com/wired/archive/8.04/joy_pr.html



et la version en français (excellente puisque complétée par de nombreux liens, biographie et même une traduction par ordinateur très drôle de la biographie de Bill Joy dit “Joie de facture”) :
http://1libertaire.free.fr/POURQUOILE%20FUTURNAPASBESOINDENOUS.html

Bill Joy, génie de la silicon valley et précurseur d’internet, fait une analyse sensée et posée du futur.
C’est un scientifique qui parle et ce n’est ni de la science fiction, ni de la voyance ….
C’est du bon sens.
Que nous dit-il ?
Tout d’abord que les 3 technologies : robotique, génétique et nanotechnologies vont irrémédiablement changer notre monde.
C’est Ray kurzweil qui éveille en premier son attention*.
Il comprend que le lieu commun selon lequel les hommes garderont le contrôle sur les machines qui ne sont que des “outils” sera complètement dépassé assez rapidement (vu l’accélération de l’évolution technologique), et ce pour 2 raisons :
1) on utilisera de + en + de machines car on obtiendra de bien meilleurs résultats grâce à elles (vitesse de calcul, etc ….). A noter : l’ordinateur atteindra la capacité de calcul de l’homme avant 2030.
2) le passage du pouvoir de l’homme à la machine se fera tellement progressivement que l’on ne s’en rendra même pas compte.

(L’autre jour je voyais une publicité à la télévision pour un appareil photo où on appuie sur le bouton et c’est la machine qui fait 30 photos au lieu d’une. Voilà le premier pas. Ce n’est plus nous qui faisons la photo. on la choisit certes, mais on ne la fait plus. C’est le premier pas).

Evidemment personne n’est pour “remettre” aux machines tout le pouvoir en tout cas pas vous, ni moi.
Pourtant, vous qui me lisez, et moi, comme tout le monde, nous réglons 95% de vos achats par carte bleue.
Si demain tout le réseau Visa a un bug informatique : qu’est-ce que vous faites ?
Vous paniquez. Vous allez à votre banque. Et là vous ne pouvez pas retirer parce que la masse financière mondiale est bien supérieure à la masse monétaire en espèces.
Vous ne le saviez pas mais vous dépendez déjà des machines.

Mais non seulement nous allons déleguer aux machines nos tâches jusqu’à des systèmes entiers de gestion (et tant mieux : la machine est plus sage que l’homme ! si les machines “géraient le monde” on n’aurait plus le droit de conduire une voiture ou de prendre un avion depuis longtemps !), mais nous allons aussi fusionner avec la technologie.

Demain vous faites une fécondation in vitro et vous pouvez choisir selon son code génétique l’ovule. Entre celui qui offre 10% de probabilité de cancer et celui qui en a 90%, le choix est vite fait.
Je me souviens d’un documentaire sur Arte sur le cas d’une jeune femme qui a un accident de voiture et perd la vue.
Donc avant son accident elle voyait parfaitement. On lui a implanté une machine dans le cerveau. En fixant une caméra à cette machine elle a pu retrouver la vue (basiquement la caméra+ la machine reprennent le rôle de l’oeil et du nerf optique). Elle est ce que l’on appelle un cyborg : une fusion entre l’homme et la machine. Ce n’est PAS le futur. Ca existe déjà …. et c’est fantastique.
Si on peut vous remplacer une partie du corps que vous avez perdue : PERSONNE ne va le refuser.
Après, si on peut vous augmenter votre mémoire vous n’allez PAS le refuser non plus …..

Tout cela ce sont des exemples de “simple” extension de nos capacités connues actuelles.
Imaginez que l’on rajoute de nouvelles capacités à l’être humain. Par exemple que l’on change notre manière de penser (qui est séquentielle) en un processus “en parallèle” (parallel thinking) un peu comme si on passait d’une mélodie monophonique (une note à la fois) à des accords polyphoniques ? ….
Mais là je m’éloigne du texte de Bill Joy …

Le problème c’est la limite. Jusqu’où on est prêt à “améliorer” l’homme et son environnement.

A l’extrême on se dirige vers un transfert de la “conscience” humaine vers un robot (vous me direz que le corps se renouvelle entièrement plusieurs fois dans une vie) et accéder à la vie absolument éternelle car immatérielle.
Les recherches De Ray Kurzweil et autres Aubrey de Grey** sur la multiplication par 10 de notre espérance de vie semble de la rigolade à côté de ce qui nous attend ….

Dans la deuxième partie de son texte, Bill Joy trace surtout un parallèle entre l’ère du nucléaire***, ce qui s’est passé au moment de la bombe atomique, et ce qui s’en est suivi et l’ère de la génétique et des nanotechnologies.
Il remarque que contrairement au nucléaire (ou au biochimique), ces nouvelles technologies :
1) sont développées par des entreprises commerciales et non pas des organisations militaires controlées par l’Etat
2) elles ne nécessitent pas de ressources difficiles à obtenir (comme l’uranium) : c’est essentiellement de l’information pure.
3) et, last but not least, elles
ont la capacité de s’auto-reproduire.

Il faut donc, à l’image du bouddhisme, intégrer pleinement les notions de responsabilité “universelle” et d’interdépendance dans les choix que nous faisons, sans se limiter à une simple maximisation d’utilité personnelle.

En conclusion on sent l’effort (oserais-je dire “artificiel” ?) de Bill Joy à la fin de l’article pour rester malgré tout optimiste. Il y a d’un seul coup une absence patente d’argumentation. Mais en tant qu’être humain, on ne peut pas faire autrement. Une machine aurait conclut l’article par une probabilité de 100% d’extinction de la race humaine.
Pas nous. c’est ce qui nous distingue (encore).


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* : je parle de Ray Kurzweil, son dernier livre et surtout son site ici :
http://delphinequeme.blogspot.com/2008/08/humanit-20.html

** Aubrey de Grey (recherche sur une espérance de vie se rapprochant de 800 ans pour l’homme) :
http://www.sens.org/

*** voir l’excellent site de l’association des chercheurs en physique atomique qui, en référence à une autodestruction de la terre à minuit, nous situe à minuit moins 5 (contre minuit moins 7 en 1947, avec des oscillations depuis !) du fait du nucléaire, des changements climatiques et la bio-sécurité :
http://www.thebulletin.org/content/doomsday-clock/overview
http://www.thebulletin.org/content/doomsday-clock/timeline

Whatever


J’ai beaucoup aimé voir le nouveau Woody Allen.
L’acteur principal est très bon.

Certains dialogues, tout droit sorti de la tête de W.A., resteront dans les mémoires. Comme par exemple lorsqu’il parle de son premier mariage en expliquant que son ex-femme et lui, “on papers” (“sur le papier”, “en théorie”) étaient fait l’un pour l’autre, et que c’est justement ce qui n’allait pas selon lui car “life is not on papers”.
Sur le moment j’ai trouvé cette phrase époustouflante.



Cependant je ne sais pas si j’aime autant les films de Woody Allen de ces dernières années. Il formule de plus en plus directement et sans fioriture ou symbolisme quelconque ses idées philosophiques sur le (non-) sens de la vie, etc …. dans la bouche de ses interprètes. Or ce que j’aimais particulièrement dans ses plus beaux films (Annie Hall, Manhattan , ….) c’était l’usage de certaines images pour imprimer plus directement que si elles étaient formulées explicitement, ses idées sur la vie dans l’esprit du spectateur.
Ainsi à la fin de Manhattan quand il énumère toutes ces merveilleuses choses dans la vie et cite entre autres :
"Groucho Marx; Swedish movies; Sentimental Education by Flaubert; those incredible apples and pears by Cézanne; the crabs at Sam Wo’s; and, of course, Tracy’s face." je trouve que c’est tellement plus fin et même efficace que de faire dire à ses personnages ces espèces de tirades théoriques à n’en plus finir sur la violence de la vie, etc ….
A part ça on rit beaucoup.





Michael Jackson R.I.P.

En voyant ce raz de marée médiatique je réalise à quel point MJ était réellement le “roi” de la pop.

Je me souviens encore, lycéenne, quand nous étions tout un groupe de gamins à s’être réunis pour regarder religieusement la première diffusion de Thriller un samedi soir à la télé.

Thriller n’est pas mon album préféré mais il reste 25 ans après, l’album le mieux produit de tous les temps.
Si vous faites de la musique et que vous vous perdez un peu dans un morceau que vous êtes en train de produire, vous n’arrivez plus à “entendre” ce que vous faites, et bien écoutez 30 secondes de n’importe quel morceau de cet album et cela vous remettra dans la minute toutes les idées en place !

J’écoute Pretty Young thing en rédigeant ces lignes.
Rest in Peace.

Departures

Dans la série des films japonais à voir, et après les récents Tokyo Sonata et Still Walking, voici le magnifique Departures, mon préféré des trois.

Rien de transcendant dans la photographie, la mise en scène ou le montage du film qui sont sobres.


Ce sont les thèmes abordés et les idées que le réalisateur Yojiro Takita exprime qui sont magnifiques : la vie qui nous choisit plutôt que l’inverse, l’amour à bien faire son métier - plus important que le métier lui-même, l’amour qui survit à l’histoire chaotique familiale, etc ….

Philosophiquement, Yojiro Takita balaye très large, ce n’est pas un film qui cherche à toucher sur un sujet précis mais une théorie de la vie sur tous ses plans.



A voir absolument.



http://www.departures-themovie.com

Black Narcissus et Le Feu Follet


Hier et aujourd’hui je suis allée voir deux chefs d’oeuvre du cinéma sur grand écran au Champo et à la Filmothèque du quartier latin : Black Narcissus (“Le narcisse noir”) de Michael Powell et Emeric Pressburger et Le Feu follet de Louis Malle.

Le Narcisse noir est sans doute le film qui pour moi a la plus belle photographie de tous les temps.
Les couleurs sont tout simplement somptueuses : elles ne saturent jamais et sont toujours dans des tons nuancés aussi bien les verts et les bleus du décor que la couleur chair des visages.
La grande intelligence dans ce film a été le parti pris de tout tourner en studio (on n’a donc jamais de décalage ou de manque de raccord) pour un film qui se passe dans les Himalayas.
A côté des plans époustouflants (les soeurs qui sonnent la cloche du couvent avec une vue plongeante dans la vallée - plan qui inspirera plus tard George Lucas pour Stars Wars), une idée que je trouve géniale : le monastère est “habité” par un vent très fort et permanent ce qui donne une très forte unité à l’ensemble. On est “pris” dans le décor.
Enfin, certains plans sont d’une modernité absolue.

Pour finir, les actrices, Deborah Kerr bien sûr (“sister Clodagh”) mais aussi l’époustouflante Kathleen Byron qui joue le rôle de “sister Ruth” la soeur que les hauteurs de L’Himalaya rendent psychotique. Toute actrice qui se respecte devrait voir ce film ne serait- ce que pour cette interprétation exceptionnelle où on voit véritablement sur le visage de cette femme le diable prendre possession de son esprit.

Le Feu Follet.
rien à dire. exceptionnel à chaque fois que je le vois.
beaucoup de simplicité. Tout est juste dans ce film.


A noter : ces deux films sont évidemment disponibles chez Criterion. Black Narcissus est cependant à se procurer (seule exception que je ferais par rapport aux versions Criterion qui sont toujours les meilleures) aux éditions de l’Institut Lumière qui a ré-édité une très grande partie des films de Powell et Pressburger dans de magnifiques DVD.









Nicolas bouvier : le vent des mots


Magnifique documentaire sur le photographe et écrivain Nicolas Bouvier.

J’ai regardé ce dvd le week end dernier et j’ai été abasourdie par la délicatesse et la sensibilité de cet homme.

Petit, il croyait fermement que lorsque l’on traversait les frontières les pays changeaient de couleur comme sur les cartes !
Cela laisse présager de grandes choses ... qu’il réalisera.

Ses livres sont d’une profonde philosophie sur la vie.

Je vous cite ici une de ses phrases, extraite d’un de ses carnets du Japon, qui m’avait, à l’époque où je l’ai lue, complètement bouleversée :
"L’illusion a donc son rôle à jouer dans ma vie : c’est un moteur parmi d’autres, c’est une variété roturière de l’acte de foi dont on ne se sent pas toujours capable. Il y a ainsi des rapports très étroits entre l’illusion et l’édification de l’être, ceci permettant souvent cela".


Comme Francisco Varela, voici un occidental qui à la fin de sa vie ressemble physiquement à un vieux moine bouddhiste qui aurait passé sa vie dans les montagnes himalayennes sous le soleil de l’orient.




"Les insoumis" d'Eric Neuhoff


Quelle bouffée d’oxygène !
J’ai lu ce livre d’une traite et j’en recommande vivement la lecture.

Au début j’avoue avoir simplement acheté ce livre pour le chapitre sur Maurice Ronet car je suis non seulement une très grande consommatrice de biographies mais également une fan absolue de cet acteur culte (j’ai déjà parlé
dans ce blog d’un de ses films lequel a fait récemment l’objet d’une magnifique réédition chez Criterion : “Le Feu follet” de Louis Malle, un des mes 5 films préférés de tous les temps - haut la main).



Et tout en lisant (très belle écriture quoique trop travaillée à mon goût, je préfère une certaine fluidité ou simplicité qui manque parfois) on se réjouit de la place donnée à des hommes qui n’ont pas été lisses, qui ont été autodestructeurs, qui ont traversé des épreuves, qui ont pu être très durs, qui en tout cas n’étaient ni raisonnables ni encore moins “conformistes” et c’était leur vie, et c’était, et c’est, très bien comme cela.
La liberté est plus belle que le bonheur.



Jasuto


voici un nouveau synthé en plug in VST traditionnel pour les logiciels de musique mais aussi en application pour Iphone !!!!


J’avais déjà parlé d’interfaces musicales originales et futuristes dans ce blog (ici)
Rien de particulier à dire : il faut juste essayer (0,79 euro pour le Iphone !!!).
Que dire quand enfant on était émerveillé dans le métro devant les affiches de Tron et qu’on voit arriver ça aujourd’hui !!!
Le plus fascinant c’est que c’est sans doute un type tout seul qui a fait ça dans son coin, a mis sa petite page sur internet et voilà !
Je crois que décidement ce que j’admire et de loin le plus chez l’homme c’est la capacité à sortir des schémas pré-établis, des formats, et évidemment des clichés.
Ici, par example, pour régler le volume, vous ne tournez pas un bouton (ce qui aurait été facile à faire). Vous créer un objet “speaker” (“enceinte” pour les non-anglophones) et si vous rapprochez le synthé du speaker, le volume sonore augmente !

"Truly inspiring" tout ça !

http://www.jasuto.com

(merci à Olivier H. expert “es” synthés, pour l’info)

Nihongo #1


En grande fan du Japon, j’apprends depuis quelques mois le japonais (“Nihongo” = “la langue japonaise”).

Je parlerai donc sur ce blog de temps en temps de l’apprentissage de cette langue.


Pour commencer, j’aimerais parler des mots japonais inspirés directement de l’anglais car c’est très rigolo.

Par exemple pour dire “cravate” on dit “nekutai” qui vient de “neck tie” en anglais, pour dire “ordinateur” on dit “kompyuta” (computer en anglais) ou encore pour dire “magnétophone” on dit “têpu rekôdâ” qui vient de “tape recorder”.


My N'club

Avis aux Nikonistes de tous bords !
Nikon vient de créer son propre Flickr (communauté de partage de photos online) :

http://www.mynclub.com

beaucoup de choses à corriger (on ne peux pas mettre une photo dans des “favoris”, etc …) mais déjà des idées sympathiques (les tournois).

Ceux qui ne font pas de photo ne savent sans doute pas qu’il y a deux principaux camps : ou bien on est “Nikon”, ou bien on est “Canon” (c’est un peu comme les mac vs pc).
Il y a un snobisme certain à appartenir à l’un des deux camps.

Je suis évidemment une Mac / Nikon, mais était-il besoin de le préciser …..

William Eggleston à la Fondation Cartier

Impressionnant de voir cet homme qui a aujourd’hui 70 ans et qui a apporté déjà autant à la photographie continuer à évoluer.
Car c’est ce qui étonne au premier abord : il a encore montré d’un cran.

La production, bien que les photos aient été prises sur 3 ans si j’ai bonne mémoire, est par contre étonnamment très hétérogène.


Reste les dessins. Apparemment une initiative du directeur général de la Fondation Cartier.
Il aurait pu s’abstenir.
C’est d’ailleurs étonnant cette manie de certains photographes de dessiner ou de parler de vocation de peintre “ratée”. Comme si les plus grands photographes eux-mêmes continuaient à garder un complexe d’infériorité face à leur homologues peintres.

Eggleston en interview (distribuée surplace) , dont l’ego,
soit dit au passage, est assez démesuré puisqu’il compare ce travail commissionné par la Fondation Cartier au travail d’Atget (qui est quand même le travail d’une vie), caractérise l’abstraction de ses dessins en parlant de l’admiration qu’il a pour Kandinsky ….

Quelques photos sont cependant vraiment magnifiques.
J’en ai choisi quelques unes dans le catalogue édité chez STEIDL.











http://fondation.cartier.com/

Spotify

ou quelqu’un va-t-il se réveiller là-dedans ?

Après deezer et autres lastfm voici Spotify.

Spotify c’est simple : c’est itunes en gratuit.

Moins intelligent que Deezer car déjà il faut télécharger l’application alors qu’à mon avis l’avenir est au web-based.


Je ne sais pas qui est derrière ces plateformes.
Que l’on ne me dise pas que ce sont des passionnés de musique parce que à ce rythme, la musique, je ne sais pas ce qu’elle va devenir.