Edvard Munch à Pompidou

Tradition respectée puisque je poste sur cette exposition alors qu’elle n’est ouverte au public encore que … aujourd’hui.

Contrairement à l’exposition sur la cité interdite dont je parlais il y a peu sur ce même blog, le concept de l’exposition sur Munch est quant à lui limpide : montrer que Munch est un peintre du 20ème siècle plus qu’il n’est un peintre du 19ème. Montrer la modernité de son oeuvre picturale.

Voilà une idée forte. Elle est du reste parfaitement démontrée dans l’exposition. On en ressort à mon avis plus intelligent que d’une exposition qui tenterait d’accumuler un savoir encyclopédique et exhaustif.

Munch est un grand peintre : on sent son humanité derrière chacun de ses tableaux.

Le tout premier tableau de l’exposition m’a plongé dans cette humanité à fleur de peau :

Munch est pour moi une sorte de mélange d’Egon Schiele pour sa mélancolie et sa violence, de Francis Bacon pour sa profondeur, et d’Edward Hopper pour sa douceur (voir en particulier pour la référence à Hopper les couples peints de dos).

2 dernières remarques : la salle consacrée aux oeuvres “répétées” que j’ai trouvé fascinante :

Et l’absence du tableau “Le cri” dont on peut résolument dire que la modernité du peintre y éclate brillamment.